Camping presque sauvage
Voilà je peux rayer de ma bucket list le camping en pleine nature.
J’ai longtemps cru que je devrais me résigner à aller dans un camping plus traditionel pour pouvoir passer une nuit en tente. C’était sans compter les zones de bivouac installées en Ardennes près de Chimay.
Je comptais d’office embarquer mon bébé et mon copain dans cette aventure périlleuse mais j’ai la chance d’avoir des amis bien conciliants qui ont bien voulu partager cette petite aventure avec nous.
En ce début de mois d’août on s’est donc donné rendez-vous dans le village de Nismes.
Après un petit verre dans un café du coin on s’est mis en route avec notre équipement pas du tout optimisé pour la randonnée.
Si j’avais bien pris le temps de tout organiser, heure d’arrivée, participants, lieu… J’avais un peu oublié de regarder quel était le chemin à prendre pour arriver jusqu’à la zone de bivouac.
Après seulement une demi heure de marche on était déjà tous très contents d’arriver à la zone de bivouac. La canicule, le chemin qui ne faisait que monter et nos affaires sur le dos nous ont bien épuisés. Même ceux qui n’ont pas beaucoup marché.
À cause des fortes chaleurs et de la sécheresse nous n’avons pas pu faire de feu de camps alors que nous nous en réjouissions. Nous avons quand même bien profité de la soirée à la belle étoile pour jouer aux cartes ( et il est important de préciser que j’ai gagné ).
La nuit s’est bien passée à part que j’ai du partager mon sac de couchage avec mon petit bonhomme et que ça ne s’est pas aussi bien passé que dans mes prévisions. Résultat j’avais pour seule couverture mon écharpe. Il faut rajouter à cela les glands qui devaient s’être mis d’accord pour tomber sur notre tente. Chacun à une demi heure d’intervalle pour être sûr que je ne dorme jamais trop longtemps.
Ces petits désagréments étaient bien vite oubliés le matin. Se réveiller en pleine nature et pouvoir cueillir quelques mûres sauvages en guise de petit déjeuner était encore plus plaisant que ce que j’aurais pu imaginer. Je veux absolument refaire cette expérience l’année prochaine et peut-être tenter deux nuits dans deux bivouacs différents. En espérant juste que d’ici là on aura du meilleur matériel pour rendre la partie randonnée plus facile et la partie dodo plus confortable.
A bientôt pour d’autre aventures extraordinairement normales.