12 juillet 2018
Mölkky
J’en ai marre du bowling. On est cloîtré dans un endroit bruyant, on doit mettre ses pieds dans des chaussures chaudes, ça me prend la moitié de la partie à trouver la boule parfaite et en plus … C’est cher !
Alors est arrivé dans ma vie le Mölkky. Jeu d’exterieur en bois d’origine Finlandaise.
Les règles sont très simples :
- On dispose 12 quilles, numérotées de 1 à 12 sur le sol ( de préférence de l’herbe ) comme sur l’image ci dessus.
- On se place 4m plus loin
- Chacun à son tour, on lance le Tikku ( bout de bois un peu plus long et sans numéro ) sur les quilles.
- On remporte un nombre de points égal au nombres de quilles tombées (et qui ne reposent pas sur d’autres quilles) ou égal au numéro de la quille si on en fait tomber qu’une.
- Le premier à arriver à pile 50 points gagne, si on dépasse 50 on retombe à 25.
- Les quilles renversées sont relevées sur leur base là où elles se trouvent. Ce qui fait qu’au fur et à mesure que la partie avance les quilles sont de plus en plus éparpillées et éloignées.
- L’élimination : au bout de trois lancés d’affilée qui n’ont touché aucune quille, on est éliminé. C’est une règle idéale pour que la partie ne tire pas en longueur.
Doué ou pas on s’amuse. Les coups les plus drôles c’est quand le Tikku passe au milieu d’un tas de quilles sans en toucher une seule. Le genre de coup impossible à reproduire volontairement. Mais étrangement ça arrive très fréquemment. J’appelle ce coup le « Mölkky ninja ».
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Il y a quelques règles supplémentaires pour pimenter un peu la partie :
- Le zap : si vous arrivez au même nombre de points qu’un adversaire vous le zapez et il retombe à 0. Cette règle là est bien pour rajouter un peu de stratégie.
- Le memolkky : les quilles sont face cachée et l’on doit donc se souvenir d’où elles sont placées.
- Les annonces : on peut choisir d’annoncer les quilles que l’on va renverser, si c’est réussi les points sont doublés, sinon soustraits.
Je n’ai pas encore testé les deux dernières règles, mais ça me tente bien. J’ai très envie de crier » J’ANNONCE … » . J’attends donc avec impatience ma prochaine sortie.
01 juillet 2018
Le Gaillet gratteron
Cette mauvaise herbe, bien connue de notre enfance, a développé au fil de l’évolution des petits crochets répartis sur tout son corps. Ils s’accrochent extrêmement bien dans les poils d’animaux et sur nos vêtements. Ainsi elle s’assure de disséminer ses graines aux quatres coins de nos forêts, jardins et moquettes.
Elle aime les sols bien riches et frais. On la rencontre donc souvent en sous bois, à l’ombre, en train de grimper sur les autres buissons s’en servant comme tuteur. Apparemment ce genre de plante accrocheuse aurait inspiré l’inventeur du velcro. C’est vrai que quand on y regarde de plus près le système est très similaire.
En faisait un peu de recherche dessus, j’ai découvert que ses graines pouvaient servir de café de substitution. Je garde ça dans un coin de ma tête pour un jour où j’aurais du temps à perdre. Ce sera un café mérité! Récolter les graines, les torréfier, les moudre et enfin préparer le café. Le genre d’expérience où tu as sali toute ta cuisine, tu as perdu deux heures et tu finis par dire avec les yeux plissés et un peu de mauvaise foie … » Ha ouais avec beaucoup de sucre on dirait du café … d’hôpital … abandonné » . Quitte à salir ma cuisine j’en profiterai aussi pour tester la salade de jeunes pousses et avec le reste de la plante je tenterai un petit pesto. Parce que, oui, elle est totalement comestible. En fait c’est la bonne plante à connaître en cas d’Apocalypse pour survivre dans la nature. Entre deux attaques nucléaires vous pourrez déguster une petite salade au coin du feu et si le piège de gaillet gratteron n’ont pas empêché les zombies d’infiltrer votre campement vous pourrez toujours leur balancer du café dégueulasse à la figure.
28 juin 2018
02 juin 2018
27 avril 2018