Le potager mois par mois depuis 2019 :
Nature
Rise for climate
Le rapport du GIEC est tombé et il est alarmant. C’est officiel nous n’avons plus que deux ans pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre avant que les conséquences rendent la vie sur terre plus que précaire.
Malheureusement, je constate que la plupart de mon entourage est très pessimiste et part déjà perdant. Pourtant, il n’est pas trop tard pour réagir mais c’est maintenant qu’il faut se bouger.
Pour ma part je pense que ce sont les consommateurs qui ont de quoi faire pencher la balance. Comme le disait Coluche « Quand je pense qu’il suffirait que les gens n’achète pas pour que ça ne se vende plus ». On sait que la consommation de viande produit une grande partie des gaz à effet de serre, l’impact d’une diminution de la production serait donc très bénéfique pour la planète. Mais bien sûr ce n’est pas le seul moyen de diminuer son empreinte environnementale : le zero waste, éviter l’huile de palme, réduire son utilisation des transports les plus polluants, composter, manger local et de saison et, bien sûr, faire pipi sous la douche. Au final on voit quand même que beaucoup dépend de l’utilisation de notre portefeuille. Pour moi dépenser c’est faire passer un message : qui je veux boycotter et qui je veux encourager.
Mais à cette démarche beaucoup me répondent que ce ne sont pas les actions individuelles qui peuvent changer les choses mais bien les gouvernements. C’est de cette idée qu’est né le mouvement Rise for Climate. Partout autour du monde les gens se réunissent pour faire entendre leur voix et encourager les dirigeants à adopter une politique écologique plus courageuse. Deux regroupements on déjà eu lieu et on a participé à l’un d’entre eux devant le parlement européen. C’était la première manifestation de mon pti bonhomme… et la mienne aussi d’ailleurs.
À tous ceux qui m’ont donc rétorqué que c’est aux gouvernements de prendre des mesures radicales pour renverser la vapeur, le prochain regroupement à lieu le 3 novembre. Faites entendre votre voix !
Quelques liens pour faire écho à tout ce que je viens de raconter:
Le site de Rise for Climate :
https://riseforclimate.org/
Une petite vidéo du Biais vert, un belge à suivre absolument sur Youtube
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Une vidéo de 20 Youtubers qui se mobilisent pour le climat
https://ilestencoretemps.fr/
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Le Gaillet gratteron
Cette mauvaise herbe, bien connue de notre enfance, a développé au fil de l’évolution des petits crochets répartis sur tout son corps. Ils s’accrochent extrêmement bien dans les poils d’animaux et sur nos vêtements. Ainsi elle s’assure de disséminer ses graines aux quatres coins de nos forêts, jardins et moquettes.
Elle aime les sols bien riches et frais. On la rencontre donc souvent en sous bois, à l’ombre, en train de grimper sur les autres buissons s’en servant comme tuteur. Apparemment ce genre de plante accrocheuse aurait inspiré l’inventeur du velcro. C’est vrai que quand on y regarde de plus près le système est très similaire.
En faisait un peu de recherche dessus, j’ai découvert que ses graines pouvaient servir de café de substitution. Je garde ça dans un coin de ma tête pour un jour où j’aurais du temps à perdre. Ce sera un café mérité! Récolter les graines, les torréfier, les moudre et enfin préparer le café. Le genre d’expérience où tu as sali toute ta cuisine, tu as perdu deux heures et tu finis par dire avec les yeux plissés et un peu de mauvaise foie … » Ha ouais avec beaucoup de sucre on dirait du café … d’hôpital … abandonné » . Quitte à salir ma cuisine j’en profiterai aussi pour tester la salade de jeunes pousses et avec le reste de la plante je tenterai un petit pesto. Parce que, oui, elle est totalement comestible. En fait c’est la bonne plante à connaître en cas d’Apocalypse pour survivre dans la nature. Entre deux attaques nucléaires vous pourrez déguster une petite salade au coin du feu et si le piège de gaillet gratteron n’ont pas empêché les zombies d’infiltrer votre campement vous pourrez toujours leur balancer du café dégueulasse à la figure.