Loisirs

Pour son premier Halloween, je voulais évidemment faire son déguisement moi-même. Mais, comme j’ai attendu jusqu’au dernier moment pour commencer, il n’avait qu’un demi crane de dragon. Bien sur, il ne voulait pas le mettre sur sa tête. J’ai cependant réussi à ruser en rajoutant au costume des lumières de vélo. En plus, de cette façon, je savais toujours où il était.

La ballade s’est bien passée malgré son poignet cassé et la fatigue.

Cette année, j’ai pu sculpter mon propre potiron que j’ai fait pousser au potager.

 

Cet article est un peu la suite de mon article précédent où je parlais de décarboner Noël en s’attaquant aux décorations. Toujours dans l’idée du Zero waste cette fois ci, c’est au tour des cadeaux. Ce qui n’était pas une mince affaire dans ma famille où les cadeaux sont sacrés. Nos Noëls étaient une inondation de cadeaux. On est une petite dizaine et chacun recevait entre 3 et 5 cadeaux et pas vraiment des cadeaux étiques. Mais ce serait hypocrite de ma part de dire que je n’en n’ai pas profité, il est bien là le plaisir de recevoir quelque chose que l’on aurait pas acheté soi-même parce que l’on sait que c’est un peu futile ou trop cher. Ce n’est que depuis 4 ans plus ou moins que j’ai vraiment commencé à ressentir une gène face à ma surconsommation. Surtout quand on se rend compte que l’on a plus d’emballage que de cadeaux. Les sacs poubelles sont devenus les invités d’honneurs. 

Cela fait trois ans maintenant que l’on tire au hasard la personne à qui l’on doit offrir un cadeau avec un budget de maximum 25 € et ce n’est que cette année seulement que la règle à été un peu plus respectée. Et ça se voit dans le nombre de sacs poubelle, on est passé de 3 à 1. Mais ce n’était toujours pas suffisant pour moi j’ai donc fait passé le message que j’aimerai bien un pti bricolage pour mon cadeau ( ou du chocolat, je suis pas sans cœur non plus, je laisse une solution de secours pour les pas doués ). Mais j’ai eu la chance de tomber sur une artiste en herbe qui m’a fabriqué une magnifique décoration de Noël que j’aurai énormément de plaisir à ressortir l’année prochaine. Et avec tout ça j’ai aussi reçu du chocolat ^^.

 

Comme ma maman a tiré le nom de mon petit Sasha j’ai dû l’aider à réaliser une petite pêche aux canards. Le coup de main s’est transformé en atelier bricolage. Au final on était quatre dessus et on a passé une magnifique après-midi. J’ai retrouvé le plaisir des cours de bricolage du vendredi après midi à l’école primaire. Mon petit bonhomme à été ravi par son cadeau, tout autant que si il avait parcouru la moitié du globe et été acheté en magasin, si pas plus :). De plus comme on était quatre à réaliser les petits animaux à pêcher il y a pleins de styles différents. Quelques dessins on d’ailleurs causés de bons fous rires.

Je suis tellement contente du résultat que je partage vite fait avec vous le tuto pour réaliser ce bricolage.

La canne à pêche :

• sur un bâton, enrouler une ficelle et mettre de la colle à bois sur la corde et le nœud pour éviter qu’elle ne se détache;
• dans un petit bout de tissus placer un aimant;
• laisser une trentaine de centimètres de ficelle libre et enrouler à l’extrémité le petit bout de tissu avec l’aimant;
• bien mettre de la colle à bois sur le nœud.

les animaux :

• sur une feuille A4, pliée en deux, dessinez un poisson ( ou autre chose ) avec un stylo bille en poussant bien;
• normalement vous devriez être capable de reproduire les traits de l’autre côté ( sinon aidez vous d’une fenêtre );
• coloriez des deux côtés;
• découpez les poissons;
• sur une des faces intérieures du poisson collez une pièce d’un centime à l’aide de papier collant;
• placez les poissons sur des feuilles adhésives transparentes ( en faisait bien attention à quel côté est visible);
• avec minutie placez les poissons l’un sur l’autre en alignant le mieux possible les bords et en essayant de ne pas faire de pli avec le papier adhésif;
• pour finir découpez les contours du poisson en laissant minimum un centimètre autour.

En ce qui concerne les cadeaux que Sasha et moi avons du offrir et bien sans surprise c’était des bricolages.

Cette année pour moi aura été une réussite grâce à mes proches. J’ai le sentiment que si je persévère dans cette voie j’enseignerai une chose importante pour moi à mon petit bonhomme. Ce n’est pas la valeur pécuniaire d’un cadeau qui le rend précieux mais bien, comme le dit l’adage, l’intention. Recevoir du plastique emballé dans du plastique me met maintenant mal à l’aise, je n’arrive plus à voir le présent mais son coût passé à notre planète, que les générations futures devront payer. Je préférerais recevoir un livre d’occasion sans fil, choisi par un ami qui veut me faire découvrir un de ses romans préférés. Un pot de biscuits par une maman qui aura fait de tout son mieux pour suivre une recette végan. Un café dans un parc avec une mamy qui me rappelle toutes les 5 minutes qu’il n’ y a plus de saison quand même. Où juste des très bons souvenirs avec mes proches.

 

On s’est vu offrir pour nos 30 ans un weekend à Venise. Si c’était ma première fois à Venise c’était aussi ma première fois dans un aéroport 9h d’affilée. 

Tout avait bien commencé. Tram, métro, voiture tout s’enchaina si bien que nous arrivions bien à l’avance à l’aéroport. Malheureusement les choses se sont un peu compliquées par la suite. Le vol est retardé d’une heure, puis deux, puis huit.

On s’est occupé comme on pouvait. Lecture, téléphone, jeux vidéo… Couture. 

 

Le vol s’est bien passé malgré quelques turbulences et nous avons pu attraper de justesse la dernière navette pour Venise. Sur la route on a eu droit à un bel orage et c’est sous nos parapluies que l’on a rejoint le restaurant qui a eu la gentillesse de garder notre table. 

Comme nous n’avions pas beaucoup profité de la journée du vendredi, il fallait profiter un max du samedi car nous rentrions le dimanche matin en Belgique.

Nous avons donc beaucoup marché au cœur de Venise pour découvrir cette fameuse ville portuaire construite sur une lagune en 528. 

J’avais peur qu’il n’y ait aucune verdure mais heureusement il y a des petits jardins cachés par ci par là qui débordent littéralement des maisons. Le sel qui attaque les briques des maisons donne un aspect très abandonné et moyen-ageux à certaines petites ruelles. Il y a de ces endroits qui auraient pu servir de décor à Game of Thrones.

Je suis contente d’avoir vu au moins une fois Venise avant qu’elle ne disparaisse peut-être entièrement. Par contre ce que j’ai moins aimé c’est de devoir abandonner mon petit bonhomme pendant 3 jours. C’était la première fois que nous avons été séparés si longtemps. Moi qui espérais que nos retrouvailles soient faites de câlins et de bisous, j’ai été bien déçue. Il ne voulait plus quitter les bras de sa Mamoun. Qu’est ce que ça va donner quand on l’abandonnera toute une semaine en Mars. Il m’attendra avec les papiers d’émancipation le vilain.

En bonus voilà une petite vidéo de notre séjour 😉

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Mise à jour 6/12/2018 :

Aujourd’hui j’ai calculé l’impact écologique qu’a eu mon petit trip de deux jours. Le constat est alarmant. 

Pour l’aller retour en avion j’ai produit 565 kg CO₂ 

Si j’avais pris la voiture je n’aurais produit que 477 kg CO2

Alors vous allez me dire en avion on va plus vite le trajet en voiture dure quand même 13h, si tout se passe bien en avion on prend 2h ( si il y a 8h de retard c’est une autre histoire ). Mais là je calcule pour une seule personne, alors qu’on était quatre. En avion on doit du coup multiplier notre empreinte par quatre. Alors que si on avait pris la voiture ensemble on aurait pu quasiment diviser par quatre ( je sais qu’il faudrait calculer notre poids sur la consommation mais ça devient trop technique pour moi ).

On obtient donc 2260 kg CO₂  pour l’avion et 120 kg CO₂ Pour la voiture. La différence est plus que parlante. 

Si vous voulez faire le test vous même pour vos vacances avant de vous décider c’est ici que ça se passe.

Voilà je peux rayer de ma bucket list le camping en pleine nature.

J’ai longtemps cru que je devrais me résigner à aller dans un camping plus traditionel pour pouvoir passer une nuit en tente. C’était sans compter les zones de bivouac installées en Ardennes près de Chimay.

Je comptais d’office embarquer mon bébé et mon copain dans cette aventure périlleuse mais j’ai la chance d’avoir des amis bien conciliants qui ont bien voulu partager cette petite aventure avec nous.

En ce début de mois d’août on s’est donc donné rendez-vous dans le village de Nismes.

 

Après un petit verre dans un café du coin on s’est mis en route avec notre équipement pas du tout optimisé pour la randonnée.

Si j’avais bien pris le temps de tout organiser, heure d’arrivée, participants, lieu… J’avais un peu oublié de regarder quel était le chemin à prendre pour arriver jusqu’à la zone de bivouac.

 

Après seulement une demi heure de marche on était déjà tous très contents d’arriver à la zone de bivouac. La canicule, le chemin qui ne faisait que monter et nos affaires sur le dos nous ont bien épuisés. Même ceux qui n’ont pas beaucoup marché.

 

À cause des fortes chaleurs et de la sécheresse nous n’avons pas pu faire de feu de camps alors que nous nous en réjouissions. Nous avons quand même bien profité de la soirée à la belle étoile pour jouer aux cartes ( et il est important de préciser que j’ai gagné ).

La nuit s’est bien passée à part que j’ai du partager mon sac de couchage avec mon petit bonhomme et que ça ne s’est pas aussi bien passé que dans mes prévisions. Résultat j’avais pour seule couverture mon écharpe. Il faut rajouter à cela les glands qui devaient s’être mis d’accord pour tomber sur notre tente. Chacun à une demi heure d’intervalle pour être sûr que je ne dorme jamais trop longtemps.

Ces petits désagréments étaient bien vite oubliés le matin. Se réveiller en pleine nature et pouvoir cueillir quelques mûres sauvages en guise de petit déjeuner était encore plus plaisant que ce que j’aurais pu imaginer. Je veux absolument refaire cette expérience l’année prochaine et peut-être tenter deux nuits dans deux bivouacs différents. En espérant juste que d’ici là on aura du meilleur matériel pour rendre la partie randonnée plus facile et la partie dodo plus confortable.

A bientôt pour d’autre aventures extraordinairement normales.