Pendant ma grossesse je discutais évidemment avec ma maman de tout ce que mon futur bébé aurait besoin. Elle avait entendu à la radio que les doudous à la mode étaient en forme de poulpe parce qu'ils rappelleraient aux bébés le cordon ombilical dans le ventre de la maman... Si je n'étais qu'à moitié convaincue par l'explication du cordon tentacule... J'étais à 200% emballée à l'idée que mon bonhomme ai un mini Chtulhu comme doudou. Comme j'ai la fâcheuse tendance à garder tous les vieux bouts de tissus que je trouve j'ai pu en réaliser de toutes les couleurs et tailles.
Une fois commencé je n'ai plus pu m'arrêter ( halala cette belle époque prébébé, quand j'avais le temps de faire de la couture :,) ). Un Doudou avec des noyaux de cerises pour faire bouillotte, un doudou pour chez ma maman assorti à un petit coussin, un plus grand pour décorer la chambre... et puis évidement des doudous pour les bébés de mes copines.
Mais aussi des porte-clefs pour Papoun et Mamoun ...
La réalisation est assez simple et même si c'est plus rapide avec une machine à coudre cela reste tout à fait faisable à la main.
- placer les deux tissus désirés face à face. Les beaux côtés à l'intérieur.
- dessiner une étoile en essayant d'utiliser un max de tissu possible. Pour ma part, j'aime bien le fait que toutes les tentacules n'aient pas la même taille.
- placer une épingle dans chaque tentacule pour bien tenir les deux tissus ensemble.
- découper l'étoile et commencer à coudre les contours ensembles. Attention de ne pas coudre jusqu'au bout. Il faut laisser un trou assez grand pour pouvoir retourner facilement les tissus et avoir les beaux côtés à l'exterieur.
- refermer le petit trou restant.
- trouver 4 triangles dans les chutes, les épingler ensemble et les découper en même temps pour avoir 4 triangles avec deux côté un peu arrondis.
- coudre les bords arrondis des triangles ensemble pour avoir la tête du poulpe.
- Coudre la tête sur le corps en s'assurant que les coutures sont à l'intérieur. Avant de refermer tout à fait y glisser de la mousse, des chutes découpées en petits morceaux ou encore des noyaux de cerises pour faire une bouillotte ( les mettre au préalable dans une petite poche en tissu pour réduire les risques que le bébé avale un noyau si les coutures cassent )
- découper deux petits cercles sur le tissu de l'autre couleur, ils serviront d'yeux.
- les coudres sur la tête et ensuite broder vite fait deux traits pour faire les pupilles.
Voilà je peux rayer de ma bucket list le camping en pleine nature.
J'ai longtemps cru que je devrais me résigner à aller dans un camping plus traditionel pour pouvoir passer une nuit en tente. C'était sans compter les zones de bivouac installées en Ardennes près de Chimay.
Je comptais d'office embarquer mon bébé et mon copain dans cette aventure périlleuse mais j'ai la chance d'avoir des amis bien conciliants qui ont bien voulu partager cette petite aventure avec nous.
En ce début de mois d'août on s'est donc donné rendez-vous dans le village de Nismes.
Après un petit verre dans un café du coin on s'est mis en route avec notre équipement pas du tout optimisé pour la randonnée.
Si j'avais bien pris le temps de tout organiser, heure d'arrivée, participants, lieu... J'avais un peu oublié de regarder quel était le chemin à prendre pour arriver jusqu'à la zone de bivouac.
Après seulement une demi heure de marche on était déjà tous très contents d'arriver à la zone de bivouac. La canicule, le chemin qui ne faisait que monter et nos affaires sur le dos nous ont bien épuisés. Même ceux qui n'ont pas beaucoup marché.
À cause des fortes chaleurs et de la sécheresse nous n'avons pas pu faire de feu de camps alors que nous nous en réjouissions. Nous avons quand même bien profité de la soirée à la belle étoile pour jouer aux cartes ( et il est important de préciser que j'ai gagné ).
La nuit s'est bien passée à part que j'ai du partager mon sac de couchage avec mon petit bonhomme et que ça ne s'est pas aussi bien passé que dans mes prévisions. Résultat j'avais pour seule couverture mon écharpe. Il faut rajouter à cela les glands qui devaient s'être mis d'accord pour tomber sur notre tente. Chacun à une demi heure d'intervalle pour être sûr que je ne dorme jamais trop longtemps.
Ces petits désagréments étaient bien vite oubliés le matin. Se réveiller en pleine nature et pouvoir cueillir quelques mûres sauvages en guise de petit déjeuner était encore plus plaisant que ce que j'aurais pu imaginer. Je veux absolument refaire cette expérience l'année prochaine et peut-être tenter deux nuits dans deux bivouacs différents. En espérant juste que d'ici là on aura du meilleur matériel pour rendre la partie randonnée plus facile et la partie dodo plus confortable.
A bientôt pour d'autre aventures extraordinairement normales.
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